Le Syndrome de stress post-traumatique (PTSD) ou trouble stress post-traumatique (TSPT) est très fréquent. Découvrez ses signes et comment on le soigne. Le traitement repose avant tout sur la psychothérapie.
L’essentiel:
- Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d’organiser la stratégie thérapeutique.
- La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) et l’EMDR sont à privilégier dans le traitement du PTSD ou TSPT.
- La Thérapie Interpersonnelle est également très prometteuse.
Le syndrome de stress post-traumatique (PTSD) ou trouble stress post-traumatique (TSPT) est un trouble anxieux assez fréquent mais souvent sous-diagnostiqué. En effet, les personnes qui en souffrent ne sont pas toujours conscients de leurs symptômes. Il arrive aussi qu’un individu qui a vécu un traumatisme important, rationalise les symptômes du syndrome de stress post-traumatique (PTSD) en les attribuant à tort à une réaction normale qui arriverait à tout le monde ayant vécu un tel événement. Par ailleurs, des syndromes de stress post-traumatiques surviennent parfois à la suite d’événements qui ne sont pas toujours spectaculaires. Le traumatisme n’étant pas porté clairement à la connaissance de la personne, il ne s’attend pas à vivre un syndrome de stress post-traumatique.
I/ Notion d’exposition au traumatisme
- d’une position de victime
- témoin direct
- annonce concernant un proche
- d’exposition répétée.
II/ Facteurs de risque d’évolution vers un PTSD / TSPT
III/ Reconnaître un PTSD / TSPT
Le diagnostic sera posé par un médecin / psychiatre. Il comprend plusieurs syndromes apparaissant au moins 1 mois après le traumatisme. Outre l’angoisse, on observe plusieurs syndromes.
Quand la personne n’a pas assisté directement à l’événement traumatisant, il est possible que le syndrome de répétition porte sur des éléments qui n’ont pas été réellement vécus mais font référence à la façon dont le patient imagine le déroulement de l’événement. C’est par exemple le cas du décès d’un proche dans un accident de voiture, auquel on n’a pas assisté. Le patient souffrant de TPST peut imaginer l’accident, le craquement de la tôle etc…
IV/ Diagnostic différentiel et difficultés diagnostiques
1/ Formes cliniques
2/ Diagnostic différentiel
- Trouble stress aigu: symptômes identiques au TSPT survenant peu de temps après un traumatisme. Sa durée n’excède pas 1 mois. La symptomatologie dissociative et les antécédents psychiatriques ou traumatiques sont un facteur de risque d’évolution vers un TSPT.
- Trouble de l’adaptation: il n’y a ni syndrome de reviviscence ni d’évitement.
- TOC
- Troubles anxieux:
V/ Comorbidités psychiatriques du PTSD
- épisode dépressif caractérisé (honte et culpabilité, baisse de la libido).
- troubles addictifs à but d’automédication
- autres troubles anxieux.
- Covid long
VI/ Evolution du PTSD
Elle est favorable dans 50% des cas. Dans les formes non résolutives, la chronicisation fréquente.
Le risque suicidaire est très élevé dans le PTSD et ce, indépendamment de toute complication dépressive.
VII/ Traitements du PTSD
Les traitements à recommander dans le PTSD sont avant tout certaines psychothérapies ayant prouvé leur efficacité .
1/ Psychothérapies
- la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) et l’EMDR ont prouvé leur efficacité dans le traitement du PTSD ou TSPT. La TCC notamment est le gold standard. Ces deux approches utilisent des techniques d’exposition au souvenir traumatique.
- la Thérapie Interpersonnelle (Althobaiti et al. 2020) est également très prometteuse. Contrairement aux deux précédentes, il s’agit d’une thérapie sans exposition, visant à reconstituer un environnement sécure autour du patient. Ainsi les arguments en faveur de la TIP tiennent à son adaptabilité au TSPT (avec une approche en aigu, chronique, individuel & en groupe) et une action simultanée sur la dépression éventuellement associée. Le Departement of Veterans Affairs, Departement of Defense (USA, 2017) recommande la TIP comme une des rares psychothérapies sans exposition dans le traitement du TSPT. Les études laissent penser que la TIP montrerait une efficacité particulière sur les patients souffrant de psychotraumatisme d’origine sexuelle et chez les militaires/vétérans. Dans les TSPT sévères, les patients arrêtent moins souvent la prise en charge.
2/ Médicaments
Il faut éviter les benzodiazépines (J Psychiatr Pract. 2015 Jul;21(4):281-303. Benzodiazepines for PTSD: A Systematic Review and Meta-Analysis. Guina J1, Rossetter SR, DeRHODES BJ, Nahhas RW, Welton RS.)
Le médecin / psychiatre prescrira des antidépresseurs en cas de formes chroniques ou sévères.
Venir au cabinet à Paris
9 rue Troyon, Paris; tél: 0609727094
Métro: Station Charles de Gaulle Etoile (ligne 6 depuis Paris 7-14-15-16; ligne 2 depuis Paris 17; ligne 1 depuis Paris 1-2-8, Neuilly sur Seine, La Défense, Nanterre).
RER: Station Charles de Gaulle Etoile (RER A depuis La Défense, Nanterre, Paris 8, Paris 1-4-11, Rueil, Maisons Laffitte, Le Vésinet etc…).
Bus: Station Charles de Gaulle Etoile (lignes 22-30-52 depuis Paris 75016; ligne 92 depuis Paris 75007, 75014, 75015; lignes 30-31-92-93 depuis Paris 75017; ligne 73 depuis Neuilly sur Seine; lignes 22-52-73 depuis Paris 8; ligne 92 depuis Levallois).
Fait à Paris 16 par un psychiatre et un psychologue.