L’anxiété ou l’angoisse sont des émotions très fréquentes. Découvrez les signes de l’angoisse et comment elle se soigne, notamment par psychothérapie TCC mais aussi par les médicaments.
Rédacteur « anxiété »: Dr Nicolas Neveux, Psychiatre à Paris, formé en Thérapie Cognitive et Comportementale (AFTCC), Membre du Conseil National Professionnel de Psychiatrie, mail: dr.neveux@gmail.com

L’essentiel:

  • Avant tout, consulter un psychiatre afin de poser un diagnostic global derrière l’anxiété et d’organiser la stratégie thérapeutique.
  • La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) est à privilégier dans cette situation.
  • L’anxiété ou l’angoisse peuvent avoir des conséquences graves sur la vie de la personne anxieuse.

anxiété et l'angoisse : quels sont les signes du stress ?

Parmi les émotions naturelles, l’une des plus courantes est l’anxiété.

L’anxiété ou l’angoisse sont des émotions qui, le plus souvent, sont parfaitement normales. Toute la question est de savoir dans quel cas il faut s’alerter!

Plan de la page

  1. Signes de l’anxiété
  2. L’anxiété est-elle adaptée aux circonstances?
  3. L’angoisse est-elle trop fréquente?
  4. L’anxiété est-elle trop intense?
  5. L’anxiété génère-t-elle une souffrance?
  6. Causes de l’anxiété
  7. Traitement

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Reconnaître qu’on est anxieux: signes d’anxiété

Les troubles anxieux et dépressifs sont extrêmement fréquents. Par exemple, ce sont les troubles mentaux les plus fréquents chez les jeunes (4,5). Notons que l’anxiété (ou l’angoisse) est aussi improprement désignée par le mot « stress ».

Quels sont les signes de l’attaque de panique / crise d’angoisse? Précisons bien que les symptômes suivants ne sont pas exhaustifs et ne sont pas forcément tous présents.

Signes psychiques de l’anxiété

  • sentiment d’angoisse / anxiété ou peur
  • sensation de mort imminente
  • peur de devenir fou
  • tendance à catastrophiser les choses
  • difficulté à détourner son attention de l’objet du stress
  • incapacité à lâcher prise
  • impression  de perte de contact avec la réalité (déréalisation)
  • tendance à différer et à procrastiner
  • culpabilité excessive
  • émergence de souvenirs traumatiques
  • besoin de contrôle permanent (control freaks)
  • idées obsédantes
  • sensation de vide
  • impression de ne rien ressentir
  • doute

Signes comportementaux de l’anxiété

  • impulsivité: la personne peut accomplir des actes irréfléchis pour échapper à l’angoisse
  • tendance à se disperser, ou éluder les questions
  • achats inconsidérés par peur de manquer
  • comportements agressifs
  • comportements régressifs
  • difficulté à poser ses mains
  • posture difficile à stabiliser
  • mutisme, incapacité à parler

Symptômes physiques de l’anxiété

  • sensation de boule dans la gorge ou le ventre
  • ballonnements abdominaux
  • besoin impérieux d’uriner
  • tremblements
  • sueurs
  • tension, stress
  • accélération du rythme cardiaque voire palpitations
  • difficulté à respirer, apnée ou encore accélération du rythme respiratoire
  • nausées, vomissements, coliques, diarrhées, crampes gastriques
  • fourmillements des extrémités
  • troubles visuels
  • vertiges, étourdissements
  • troubles caractériels, irritabilité
  • insomnie ou réveils nocturnes
  • éjaculation précoce, troubles sexuels
  • eczéma, poussée de maladie chronique (lupus, psoriasis, fibromyalgie…)
  • rougeur (ou sensation de rougeur) ou pâleur cutanée
  • tension musculaire
  • contractures
  • douleurs dans le cou, les épaules
  • fatigue chronique, notamment en cas d’anxiété sur le long terme
  • tendance à se ronger les ongles
  • pleurs

Comme vous le voyez, ces symptômes ressemblent fortement à des symptômes que l’on peut voir dans certaines maladies physiques. C’est pourquoi le diagnostic d’anxiété doit être porté par un psychiatre, qui est médecin, et ne doit être posé qu’après avoir éliminé des maladies physiques.

La durée d’une crise d’angoisse est de l’ordre de 20 à 30 min en général.

Pour compléter votre lecture:
– interview par Catherine Piraud-Rouet pour Directions, sujet sur : « Je suis timide mais je me soigne », Publié dans le magazine Direction[s] N° 196 – avril 2021.

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L’angoisse est-elle adaptée aux circonstances?

Imaginez que vous passez un examen. La veille, vous êtes très angoissé, très stressé… Dans ce cas, il existe un contexte qui explique l’anxiété, elle est normale. Autre exemple: vous vous promenez dans une forêt et vous entendez le hurlement d’un loup: la peur  ou l’angoisse qui apparaissent à ce moment sont adaptées à la situation de danger. Mieux: l’anxiété vous alerte et vous protège en vous avertissant d’un danger. C’est la fonction de l’anxiété: vous indiquer l’imminence de ce que l’inconscient a perçu comme un danger. L’anxiété n’est donc pas mauvaise, elle est indispensable à la survie.

Par contre, l’anxiété est inadaptée lorsqu’elle apparaît de façon inappropriée, c’est à dire sans motif objectivement valable. Par exemple, présenter une angoisse majeure apparaissant en présence d’une mouche, ou avant de se rendre dans un centre commercial, fait partie des angoisses inadaptées. Les phobies font aussi partie de ce type d’anxiété.

Lorsque l’angoisse est inadaptée aux circonstances, il est judicieux de demander l’aide d’un professionnel. Le plus important est que la personne soit demandeuse de cette aide.

Le moment où survient l’anxiété, ses facteurs déclenchants, permettent de distinguer les types de trouble anxieux:

  • quand l’anxiété survient par crises, principalement dans une situation précise, il s’agit généralement d’une phobie. Situations habituelles: avion, voiture, animaux, maladies…
  • si l’anxiété survient par crises, sans facteur déclenchant, y compris dans des situations qui devraient être agréables (chez soi, dans le bain etc…), cela évoque un trouble panique.
  • lorsque l’angoisse amène à la reviviscence d’une situation traumatique, cela évoque un état de stress aiguë ou un syndrome de stress post-traumatique (PTSD).
  • si l’angoisse est marquée par la présence de pensées obsessionnelles ou obsédantes, perturbatrices, et par des rituels servant à conjurer la survenue d’une conséquence crainte, on peut évoquer un trouble obsessionnel compulsif (TOC).
  • Enfin, si l’angoisse est continue, chronique , sans véritable crise d’angoisse, on pensera à un trouble anxiété généralisée.

Enfin il existe des thèmes d’angoisse où l’on est bien en peine de déterminer si la peur est fondée ou non. Ainsi en va-t-il de l’éco-anxiété, qui est la peur pour l’environnement. Dans ce contexte de réchauffement climatique: peut-on trancher pour dire si elle est fondée ou non? Le contexte particulier (sociétal, culturel etc…) dans lequel survient l’angoisse sera donc toujours à prendre ne compte.

Références grand public

Nous vous proposons quelques références « grand public » pour approfondir vos connaissances sur l’anxiété.

  1. Voir la vidéo de l’interview sur le sujet.
  2. interview par  Florence Morel, sujet sur : « les troubles anxieux ». https://www.francetvinfo.fr/sante/psycho-bien-etre/sante-mentale/sante-mentale-que-sont-les-troubles-anxieux-au-coeur-de-la-serie-desordres-de-florence-foresti_5397358.html
  3. interview par Cecile THIBERT pour le « Figaro » : sujet sur les crises d’angoisse et les troubles anxieux. Paru dans l’édition papier du 21/2/2022.
  4. Interview par NADEGE CARTIER pour DR GOOD, sujet sur : « 6 clés pour apaiser l’éco-anxiété, n°32, numéro de novembre décembre 2022, pages 16-19.

éco anxiété

 

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Anxiété : est-on angoissé trop fréquemment ?

Même si l’angoisse est peu importante, ou générée par un contexte, un style de vie, elle devient néfaste si elle envahit la vie de la personne qui l’éprouve, et ne peut donc pas être considérée comme normale.

Une angoisse quasiment permanente est toujours problématique. Il est possible d’accepter une anxiété persistant sur quelques semaines, dans un contexte la justifiant (deuil, année de concours…) mais dès lors qu’elle perdure pendant plusieurs mois, ou hors de tout contexte générateur d’anxiété, il devient important de s’alarmer.

La récurrence de l’anxiété, comme le « sunday scaries » ou blues du dimanche soir, lié à l’appréhension de reprendre la semaine, nécessite de se questionner. Cela signifie souvent qu’il y a un problème professionnel que la personne n’arrive pas à gérer seule.

Dans le cas où l’anxiété se manifeste par des crises d’angoisse sans motif ni facteur déclenchant, notre conseil est, là encore, de consulter un psy.

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Anxiété : la peur est-elle trop intense ?

Même lorsqu’elle est déclenchée par des motifs légitimes, une anxiété majeure, paralysante et problématique pour la personne, peut apparaître. C’est le cas par exemple de la « page blanche » redoutée par tous les candidats aux examens et concours.

Il ne s’agit bien sûr aucunement d’une maladie!

Simplement, les conséquences peuvent être préoccupantes pour la scolarité d’un enfant. Dans ce cas, une aide peut être apportée, par un thérapeute formée aux psychothérapies. Dans ce cas concret, l’anxiété est moins un problème que ce dont elle est révélatrice: souvent il y a derrière tout ça un manque d’estime de soi, une peur de ne pas être à la hauteur

L’anxiété devient préoccupante lorsque

  1. son intensité est disproportionnée avec le danger réel. C’est le cas des phobies par exemple.
  2. elle est d’une intensité douloureuse, entraînant une paralysie ou une inhibition de la personne qui l’éprouve
  3. elle se manifeste par des crises d’angoisse = attaques de panique

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Anxiété : le stress génère-t-il une souffrance ?

Il est très difficile de savoir à partir de quel seuil il faut considérer l’anxiété ressentie comme normale. C’est pourquoi, le mieux placé, c’est celui qui la ressent. Si la personne angoissée souffre de son angoisse, il faut considérer qu’elle a besoin de l’aide d’un psy.

L’idée essentielle: la souffrance doit faire appeler à l’aide.

anxiété ou angoisse : comment l identifier ?

Pourquoi? La souffrance, tant physique que mentale est très difficile à supporter, délétère pour l’organisme, et peut finir par atteindre le moral de la personne. De plus, l’angoisse prolongée peut entraîner un certain nombre de complications. Notre conseil est donc d’intervenir dès les premiers signes d’alerte, c’est à dire dès que l’anxiété fait souffrir.

Les complications les plus fréquentes sont:

  1. troubles anxieux (trouble panique, trouble anxiété généralisée, trouble obsessionnel compulsif (TOC), anxiété / phobie sociale)
  2. troubles sexuels (anorgasmie, éjaculation précoce, frigidité, anéjaculation)
  3. dépression
  4. hypersensibilité
  5. addictions

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Quelles sont les causes de l’angoisse ?

Il faut distinguer les causes physiques et les causes psychiques. Seul un psychiatre, médecin pourra poser le diagnostic psychiatrique et éliminer en même temps une intrication avec une cause organique.

A/ Causes physiques

Il faut toujours y penser et les éliminer en consultant un médecin soit psychiatre soit généraliste.

  • cardiopathies: troubles de rythme ou de la conduction, ischémie myocardique
  • pneumopathies: embolie pulmonaire, crise d’asthme
  • endocrinopathies: dysthyroïdie (hyper ou hypo thyroïdie), hypoglycémie, phéochromocytome
  • neurologiques: confusion mentale
  • digestives: ulcère gasto-duodénal, gastrite, colopathies
  • le syndrome des apnées du sommeil (SAS) semble plus fréquent chez les personnes présentant un SAS (1).

B/ Causes psychiques

De nombreuses pathologies psy peuvent entraîner de l’angoisse ou de l’anxiété. Par exemple, la prévalence des troubles anxieux est de 15% sur un an et de 20% sur la vie entière. Il existe une prédominance féminine. Il est indispensable qu’un médecin au mieux psychiatre pose le diagnostic psychiatrique afin d’orchestrer par la suite la prise en charge.

C/ Causes médicamenteuses

De nombreux médicaments peuvent augmenter l’anxiété. La liste est très longue!

Citons par exemple:

  • Antidépresseurs, dans les premiers jours de l’instauration du traitement, du fait de l’imprégnation sérotoninergique.
  • Corticoïdes

Mais il convient également de penser à des médicaments dont l’effet psychique est moins évident. On peut citer, par exemple, le finastéride, comme le mentionne l’ANSM (6).

D/ Modélisation neurobiologique

Deux régions du cerveau sont particulièrement impliquées : l’amygdale et le cortex insulaire. Un circuit situé au centre de l’amygdale engendrerait la peur en connexion avec le cortex préfrontal qui module les émotions. Le comportement réponse à la peur (combat, évitement ou immobilité) serait régulé par des connexions avec la substance grise péri-aqueducale. Les manifestations somatiques seraient régulées par des connexions avec l’hypothalamus, le noyau parabrachial et le locus coeruleus. Les souvenirs traumatiques stockés dans l’hippocampe peut déclencher l’angoisse par le biais des connexions à l’amygdale.

Pour leur part, les boucles cortico-striato-thalamo-corticales (CSTC) génèrent l’inquiétude.

D’autres modèles neurobiologiques sont également suspectés.

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Anxiété : comment la soigner ?

Dans tout problème d’anxiété il faut avant tout consulter un psychiatre, qui est médecin, afin de poser un diagnostic psychiatrique et éliminer d’abord une cause somatique.

Dans le cas d’une origine psychique à l’anxiété ou au stress, la prise en charge peut comprendre:

  • traitement médicamenteux
  • psychothérapie
  • participation à des groupes thérapeutiques (selon le type d’angoisse)

1/ Traitement médicamenteux

a/ Préventif

Il vise à éviter que surviennent des crises d’angoisse et à abaisser le niveau d’angoisse de fond. Les classes médicamenteuses qui ont une AMM (Autorisation de Mise sur le marché) dans certaines troubles anxieux comprennent (de façon non-exhaustive):

  • IRS et ISRS (Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine): sertraline (Zoloft ®), paroxétine (Deroxat®), citalopram (Seropram®), escitalopram (Seroplex®)
  • Venlafaxine (Effexor®)
  • Tricycliques: Clomipramine (Anafranil®)

b/ Curatif

Il vise à diminuer l’angoisse une fois survenue l’attaque de panique.

On trouve principalement:

  • Benzodiazépines: diazépam (Valium®), Oxazépam (Seresta®), bromazépam (Lexomil®), prazépam (Lysanxia®), Lorazépam (Temesta®), Clorazépate dipotassique (Tranxène®), alprazolam (Xanax®)…
  • Anxiolytiques non benzodiazépiniques :
    • hydroxyzine (Atarax®): grande variabilité dans l’efficacité
    • étifoxine (Stresam®)
    • buspirone (augmente le risque épileptique)
    • prégabaline (Lyrica®), gabapentine  (Neurontin®)
    • beta bloquants
    • antipsychotiques sédatifs
    • Autres anxiolytiques

Le service médical rendu varie selon la molécule.

Chacune de ces molécules possèdent des avantages et des inconvénients, des spécificités en terme d’efficacité, en fonction du terrain et des symptômes associés: insomnie, anxiété etc…

Par exemple, on préfèrera une molécule à demi-vie courte chez les personne âgée pour éviter les risques de troubles cognitifs ou de chutes. A l’inverse, chez un patient où le risque d’addiction ou de syndrome de sevrage est prééminent, on préférera une demi-vie longue.

L’ALPRAZOLAM est peu sédatif.

Votre médecin / psychiatre sera en mesure de sélectionner en fonction de votre état clinique la molécule adaptée.

c/ A savoir

Le risque addictif augmente en cas de:

  • utilisation prolongée
  • dose importante
  • prescription de 2 benzodiazépines
  • posologie élevée
  • surconsommation régulière d’alcool
  • demi-vie courte de la molécule

Il faut éviter les benzodiazépines dans les traitement du PTSD et de l’état de stress aigu (3).

Leur arrêt peut entrainer un syndrome de sevrage ou un effet rebond. C’est pourquoi l’arrêt doit être progressif et sous surveillance médicale stricte.

Les benzodiazépines entraînent des troubles attentionnels contre-indiquant la conduite automobile. Chez la personne âgée, elles peuvent générer des troubles cognitifs et mnésiques.

 

2/ Traitement psychothérapique

Une fois le diagnostic psychiatrique posé par un psychiatre, une prise en charge psychothérapique peut être proposée. Elle sera conduite par le psychiatre auteur du diagnostic, par un confrère psychiatre-psychothérapeute, ou par un psychologue.

Les seules psychothérapies à avoir scientifiquement (2) prouvé leur efficacité dans la guérison de tous les troubles anxieux sont les thérapies cognitivo-comportementales (TCC).

Les TIP (Thérapies interpersonnelles) ont montré une efficacité dans l’anxiété ou phobie / anxiété sociale.

Pour les syndromes de stress post-traumatiques, l’EMDR a aussi prouvé son efficacité.

Prise en charge TCC

Leur principe fondamental est le suivant: si une personne présente une angoisse pathologique, exagérée par rapport aux circonstances, le psychiatre ou le psychologue TCC cherche à aider le patient à contester les pensées catastrophistes qui l’assaillent. Pour avoir tous les détails de la prise en charge TCC de l’anxiété.

Ainsi le psy TCC aide le patient à relativiser, prendre de la distance vis à vis de ses pensées, auxquelles le patient accorde trop d’importance et de véracité. Il s’appuie notamment sur des outils comme la restructuration cognitive, l’exposition, le questionnement socratique etc…

Il s’agit des grandes lignes du traitement TCC.

Bien sûr, la prise en charge dans le détail varie selon le diagnostic psychiatrique mais aussi en fonction de chaque patient. Pour savoir comment soigner les troubles anxieux en TCC, vous pouvez:

Si vous souhaitez savoir comment ses déroulent des séances de psychothérapies, vous pouvez regarder le cycle de découverte des psychothérapies. Vous y trouverez des vidéos de séances de psychothérapie, dont le but est de vous faire connaître comment se déroulent les différents types de psychothérapie.

 

3/ Autres traitements de l’anxiété

Des règles hygiéno-diététiques ont prouvé leur efficacité en association avec les thérapeutiques ci-dessus.

L’autorité de santé Européenne recommande une dose journalière d’oméga-3 chez l’adulte de 250 mg d’acide docosahexaénoïque (DHA) et 250 mg d’acide eicosapentaénoïque (EPA). Pour les femmes enceintes et allaitantes, elle recommande une dose journalière de 450 mg de DHA.
  • Réduire les aliments riches en omégas 6:
    • graisses animales: bacon, graisse de poulet, de porc, de canard, mayonnaise…
    • huiles de graines: soja, de sésame, tournesol, pépins de raisins
  • Augmenter les aliments riches en omégas 3 :
    – L’ALA se trouve dans les noix, huile de lin, la spiruline, les germes de blé.
    – L’EPA et DHA dans le saumon, le hareng, le maquereau, la morue, les huiles de poisson.

On observe les effets les plus importants chez les patients recevant plus de 2 grammes d’omégas 3 par jour.

La richesse en DHA semble dans ce cas la plus efficace.

 

 

 

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9 rue Troyon, Paris; tél: 0609727094

Métro: Station Charles de Gaulle Etoile (ligne 6 depuis Paris 7-14-15-16; ligne 2 depuis Paris 17; ligne 1 depuis Paris 1-2-8, Neuilly sur Seine, La Défense, Nanterre).

RER: Station Charles de Gaulle Etoile (RER A depuis La Défense, Nanterre, Paris 8, Paris 1-4-11, Rueil, Maisons Laffitte, Le Vésinet etc…).

Bus: Station Charles de Gaulle Etoile (lignes 22-30-52 depuis Paris 75016; ligne 92 depuis Paris 75007, 75014, 75015; lignes 30-31-92-93 depuis Paris 75017; ligne 73 depuis Neuilly sur Seine; lignes 22-52-73 depuis Paris 8; ligne 92 depuis Levallois).

Fait à Paris 16 par un psychiatre et un psychologue.

 

Bibliographie

(1) Association of Obstructive Sleep Apnea With the Risk of Affective Disorders; Jong-Yeup Kim, MD, PhD1,2; Inseok Ko, MS2; Dong-Kyu Kim, MD, PhD3,4; JAMA Otolaryngol Head Neck Surg. Published online September 12, 2019. doi:10.1001/jamaoto.2019.2435

(2) The Efficacy of Cognitive Behavioral Therapy: A Review of Meta-analyses, Stefan G. Hofmann, Ph.D., Anu Asnaani, M.A., Imke J.J. Vonk, M.A., Alice T. Sawyer, M.A., and Angela Fang, M.A.

(3) 2015 Jul;21(4):281-303. doi: 10.1097/PRA.0000000000000091. Benzodiazepines for PTSD: A Systematic Review and Meta-Analysis. Guina J1, Rossetter SR, DeRHODES BJ, Nahhas RW, Welton RS.

(4) Costello E. J., Copeland W. Et Angold A. Trend in psychopathology across the adolescent years: what changes when children become adolescents, and when adolescents become adults? Journal of child psychology and psychiatry, 2011; 52 (10): 1015-1025.

(5) Merikangas K. R., Nakamura E. F. Et Kessler R. C. Epidemiology of mental disorders in children and adolescents. Dialogue win clinical neuroscience, 2009; 11 (1): 7-20

(6) https://ansm.sante.fr/informations-de-securite/finasteride-propecia-chibro-proscar-generiques-rappel-sur-les-risques-de-troubles-de-la-fonction-sexuelle-et-de-troubles-psychiatriques

Sources: Dr Jean Cottraux, Les thérapies comportementales et cognitives; Dr Christophe André, Les thérapies cognitives.

 

Photos by Mubariz Mehdizadeh et Owen Kemp