Psy et Société

Cette page vous permettra comment prévenir le burnout en agissant sur la qualité de vie au travail.

L’essentiel

• Les personnes souffrant de troubles mentaux ne bénéficient pas suffisamment de traitements adaptés à leur état.

Etat des lieux

En 2025, à l’échelle mondiale, seuls 6,9 % des personnes souffrant de troubles mentaux ou de dépendances bénéficient d’un traitement réellement efficace, (étude de l’Université de la Colombie-Britannique et la Harvard Medical School).

Il s’agit de données recueillies sur 19 ans, auprès de 57 000 personnes issues de 21 pays, dont la France afin de comprendre à quel moment du parcours de soins les patients renoncent à poursuivre un traitement efficace et pourquoi.

L’étude s’est concentrée sur plusieurs catégories de troubles : les troubles anxieux, les troubles de l’humeur (comme la dépression ou les troubles bipolaires) et les troubles liés à la consommation de substances (alcool, drogues, etc.). La prise en charge varie sensiblement d’un trouble à l’autre. Par exemple, la dépression est généralement mieux traitée que les troubles bipolaires, qui restent largement sous-diagnostiqués et sous-traités.

Les chercheurs ont identifié quatre étapes critiques menant à un traitement efficace, chacune marquée par des obstacles.

• D’abord, la reconnaissance du besoin de soins : moins de la moitié (46,5 %) des personnes souffrant d’un trouble déclarent avoir conscience de leur besoin d’aide.
• Parmi elles, seulement 34,1 % consultent un professionnel de santé.
• Et parmi ceux-ci, 82,9 % reçoivent un traitement
• mais seul un patient sur deux bénéficie d’une prise en charge réellement efficace.

Résultat : à chaque étape, des abandons réduisent le nombre final de patients correctement soignés à seulement 6,9 %.

L’article met également l’accent sur le rôle déterminant des médecins généralistes, souvent premiers interlocuteurs des patients. Une mauvaise orientation ou un manque de formation peut freiner l’accès aux soins adaptés